Le président ougandais Yoweri Museveni a inauguré vendredi un parc industriel développé par des investisseurs chinois dans le district de Mbale, situé dans l'est du pays.
Le parc s'étend sur une superficie d'environ 2,51 km² et couvre trois villages dans le sous-comté de Bukasakya.
La participation chinoise au parc industriel de Mbale favorisera le processus d'industrialisation du pays, stimulera l'économie nationale et améliorera le niveau de vie des habitants locaux, a précisé M. Museveni.
Appelant les Ougandais à accueillir avec hospitalité les investisseurs chinois, le président a fait savoir que le projet emploierait des Ougandais sur place et dans des sites plus éloignés.
Zhang Zhigang, président du groupe Tian Tang, une entreprise chinoise implantée dans le pays depuis 16 ans, a déclaré que le parc industriel créerait plus de 15.000 postes de travail.
"Nous projetons d'accueillir 50 entreprises dans le parc, travaillant dans la verrerie, la fabrication de meubles et de machines, l'industrie agroalimentaire, les smartphones, l'assemblage de voitures ou encore les nouvelles énergies", a-t-il indiqué.
La bonne gouvernance de l'Ouganda a facilité les investissements des entreprises chinoises dans le pays, a affirmé M. Zhang. Il s'agit de "faire du parc un centre de fabrication pour l'Ouganda et d'exporter les produits vers toute l'Afrique et même le monde entier".
Evelyn Anite, ministre d'Etat chargée des Investissements, a rappelé que l'ouverture du parc s'inscrivait dans une stratégie visant à développer l'industrie de fabrication de l'Ouganda, qui a créé onze parcs industriels ces deux dernières années.
Pour sa part, Matia Kasaija, ministre des Finances et de la Prévision économique, a appelé les employés ougandais des parcs industriels à apprendre des investisseurs chinois.
"Les Chinois ont dans leur culture la diligence, la précision et la gestion rigoureuse du temps. Acquérir certaines de ces compétences et cette éthique de travail dans le cadre de notre collaboration avec eux sera utile pour développer notre propre économie", a-t-il estimé.
