Forum d'été de Davos : les dirigeants de gouvernements et d'organisations internationales appellent à relancer la croissance dans un contexte de fragilité

Un spectacle est organisé lors de la soirée culturelle de la 14e Réunion annuelle des nouveaux champions, également connue sous le nom de Davos d'été, dans la municipalité de Tianjin, dans le nord de la Chine, le 27 juin 2023. (Xinhua/Zhao Zishuo)

Les dirigeants politiques étrangers et les chefs d'organisations internationales qui participent à la 14e Réunion annuelle des nouveaux champions, également connue sous le nom de Forum d'été de Davos, qui s'est ouverte mardi à Tianjin, ont appelé à relever les défis, à restaurer la croissance et à aborder les questions mondiales dans le contexte des défis mondiaux aggravés et de la faible croissance économique.

TIANJIN, 28 juin (Xinhua) -- Les dirigeants politiques étrangers et les chefs d'organisations internationales qui participent à la 14e Réunion annuelle des nouveaux champions, également connue sous le nom de Forum d'été de Davos, qui s'est ouverte mardi à Tianjin, ont appelé à relever les défis, à restaurer la croissance et à aborder les questions mondiales dans le contexte des défis mondiaux aggravés et de la faible croissance économique.

Les défis actuels, tels que le ralentissement économique, les pressions inflationnistes, le manque de cohésion géopolitique et les effets persistants de la pandémie, ne peuvent être résolus par un seul pays, a déclaré le Premier ministre vietnamien Pham Minh Chinh.

"Lorsque nous adoptons une approche globale, nous devons faire preuve de solidarité mondiale", a-t-il recommandé, soulignant l'importance du multilatéralisme et du fait de placer le peuple au centre des préoccupations. Il a également considéré comme important d'activer de nouveaux moteurs de croissance tels que l'économie écologique et circulaire, de revitaliser les entreprises et les industries manufacturières, de créer des opportunités d'emploi, d'élargir davantage l'accès au marché et d'accroître les investissements ainsi que le commerce.

Notant "une tendance dans certaines parties du monde à se replier sur soi" en raison des "défis auxquels nous sommes tous confrontés", le Premier ministre néo-zélandais Chris Hipkins a dit : "En fait, je pense que c'est en nous tournant vers l'extérieur que nous résoudrons ces problèmes".

"Le monde entier devra travailler ensemble pour relever les défis liés au changement climatique. Je ne pense pas qu'un repli sur soi de quelque pays que ce soit serve particulièrement bien ses intérêts à long terme", a-t-il jugé, ajoutant qu'étant donné que le développement des sciences et des technologies crée d'énormes possibilités, toutes les parties devraient unir leurs forces pour accélérer le développement économique mondial et s'efforcer de créer un monde plus ouvert.

Alors que les recherches de la Banque mondiale montrent que le potentiel de croissance à long terme des pays développés et en développement ainsi que des économies de marché émergentes diminue en raison de certains facteurs structurels, il existe encore des possibilités dans le commerce mondial, selon la directrice générale de l'Organisation mondiale du commerce (OMC), Ngozi Okonjo-Iweala.

"La situation de ralentissement de la croissance du commerce serait bien pire si le monde se découplait ou se fragmentait", a-t-elle averti, appelant à éviter le découplage, à créer des chaînes d'approvisionnement mondiales résilientes, à soulager les tensions en matière d'approvisionnement causées par la pandémie et les conflits régionaux, et à tirer pleinement parti des possibilités de croissance du commerce offertes par les services numériques.

En outre, elle a encouragé les décideurs politiques à renforcer la confiance, à investir dans le développement de l'économie numérique et écologique, et à s'attaquer à l'inégalité des richesses à l'échelle mondiale.

La Première ministre de la Barbade, Mia Amor Mottley, a souligné que le moment est venu pour les secteurs public et privé, l'Est et l'Ouest, ainsi que le Sud et le Nord, de travailler ensemble pour faire face aux crises mondiales telles que le changement climatique. "C'est maintenant", a-t-elle annoncé.

"Une partie de la difficulté réside dans le fait que nous ne pouvons pas supporter une autre crise, et le découplage présente ce risque", a estimé Mme Mottley. "Malheureusement, il entraînera certains pays au gouffre".

Prônant l'exploration du potentiel par la collaboration et les efforts conjoints pour renforcer la reprise et la stabilité de l'économie mondiale, elle a également mentionné l'importance d'accroître les investissements dans les pays africains et de promouvoir la disponibilité de l'électricité et de la connectivité Internet sur le continent.

Ayant pour thème "L'entrepreneuriat : la force motrice de l'économie mondiale", l'événement de trois jours, qui se tient dans la ville de Tianjin, dans le nord de la Chine, a marqué la première édition en présentiel après la pandémie de COVID-19.