L'Initiative la Ceinture et la Route est "adaptée à l'époque", selon un ministre érythréen

Photo prise le 9 septembre 2023 du chantier du pont Magufuli, un projet dans le cadre de l'Initiative la Ceinture et la Route (ICR), sur le lac Victoria à Mwanza, en Tanzanie. (Xinhua/Herman Emmanuel)

L'Initiative la Ceinture et la Route (ICR) proposée par la Chine est une initiative mondiale majeure qui est "adaptée à l'époque", a déclaré le ministre érythréen de l'Information, Yemane Gebremeskel, lors d'une récente interview accordée à Xinhua.

ASMARA, 16 octobre (Xinhua) -- L'Initiative la Ceinture et la Route (ICR) proposée par la Chine est une initiative mondiale majeure qui est "adaptée à l'époque", a déclaré le ministre érythréen de l'Information, Yemane Gebremeskel, lors d'une récente interview accordée à Xinhua.

"En ce qui concerne les arrangements (ICR), vous pouvez envisager divers projets et programmes qui sont adaptés à l'époque", a-t-il indiqué.

Avec le développement de ses relations avec la Chine, le pays au bord de la mer Rouge a signé un protocole d'accord avec la Chine en novembre 2021 pour rejoindre l'initiative.

M. Gebremeskel a affirmé que la coopération dans le cadre de l'initiative portera les relations bilatérales vers de nouveaux apogées.

"L'Initiative la Ceinture et la Route ne fera qu'ajouter aux relations existantes", a poursuivi le ministre de l'Information. "C'est la relation qui s'est épanouie au cours des trois dernières décennies, et elle se poursuivra."

Proposée en 2013, l'initiative vise à construire des réseaux commerciaux et d'infrastructures sur les anciennes routes de la soie et au-delà. Elle comprend la Ceinture économique de la Route de la soie et la Route maritime de la soie du XXIe siècle.

M. Gebremeskel a mis l'accent sur l'importance de la coopération dans le développement des infrastructures dans le cadre de l'initiative.

"Les investissements dans les infrastructures (et) le soutien aux infrastructures sont une bonne chose car ils créent un environnement favorable", a-t-il déclaré.

"L'Afrique n'a pas besoin de beaucoup d'aumônes. Elle a besoin d'un soutien à un moment critique, pour une période limitée. L'Afrique a son propre potentiel, ses propres contributions au commerce mondial, à l'investissement mondial et à la croissance mondiale", a souligné M. Gebremeskel.

"Nous devons reconnaître qu'il existe un potentiel partout, et nous pouvons concevoir des accords de coopération qui peuvent catalyser la croissance nationale ; qui peuvent exploiter le potentiel national, afin qu'il y ait une synergie (et) une complémentarité", a-t-il ajouté.