L'Initiative la Ceinture et la Route apporte la prospérité à l'Afrique (Opinion d'expert)

2023-10-22 15:24:59 Source: French.xinhuanet.com

Des agriculteurs tanzaniens montrent des graines de soja produites grâce à une technologie développée par l'Université agricole de Chine en collaboration avec les autorités régionales de Morogoro, en Tanzanie, le 5 août 2023. (Nurdin Pallangyo/Xinhua)

Par Humphrey P. B. Moshi

Le 7 septembre 2013, le président Xi Jinping a prononcé un discours à l'Université de Nazarbaïev au Kazakhstan, annonçant que la Chine et les pays d'Asie centrale construiraient la Ceinture économique de la Route de la soie, favoriseraient la connectivité et renforceraient les échanges humains. Un mois plus tard, M. Xi a en outre indiqué dans son discours au Parlement indonésien que la Chine était disposée à travailler avec les pays de l'ASEAN pour construire la Route de la soie maritime du XXIe siècle et promouvoir la coopération.

La Ceinture économique de la Route de la soie et la Route maritime de la soie du XXIe siècle sont devenues connues plus tard sous le nom de l'Initiative la Ceinture et la Route (ICR). Cette année marque le 10e anniversaire de cette initiative.

L'initiative constitue un cadre non seulement pour consolider et compléter les relations Chine-Afrique existantes, mais aussi pour relever les défis socio-économiques de l'Afrique de manière plus complète, compte tenu de sa riche gamme d'objectifs allant de la promotion de la connectivité, l'industrialisation, le développement de l'agriculture et le financement à l'amélioration du commerce en Afrique.

Compte tenu des défis qui émergent au cours du développement de l'Afrique et de la nécessité urgente d'y faire face, l'initiative est en effet un appel opportun pour que l'Afrique saisisse l'opportunité qui se présente, rare et sans précédent dans le processus de développement socio-économique.

Quelles sont les caractéristiques qui distinguent l'ICR des autres initiatives précédentes?

Sa Compacité et les effets de synergie considérables. En d'autres termes, elle est holistique et chacun de ses objectifs contribue à la réalisation de deux ou plusieurs des autres.

Par exemple, la promotion de la connectivité par la mise à disposition des infrastructures nécessaires permettra non seulement d'améliorer et de favoriser le commerce régional et mondial, mais aussi de perfectionner le climat d'investissement dans les pays partenaires. Par la suite, l'amélioration du climat d'investissement attirera à son tour les investissements directs étrangers (IDE), qui sont essentiels pour l'industrialisation.

Des enseignants tanzaniens chantent une chanson chinoise lors de la célébration du 10e anniversaire de l'Institut Confucius de l'Université de Dar es Salaam, en Tanzanie, le 1er juillet 2023. (Herman Emmanuel/Xinhua)

En fin de compte, elle conduit à une transformation durable en termes de réduction de la pauvreté, de durabilité environnementale et de développement social inclusif. Ce cycle vertueux de réalisations de l'ICR souligne sans aucun doute le caractère exceptionnel de cette initiative.

Dans de telles circonstances, l'initiative est considérée comme hautement compatible avec les aspirations socio-économiques de l'Afrique, stipulées dans les plans de développement continentaux, régionaux et des pays respectifs.

L'expérience en Afrique et au-delà a démontré que ceux qui ont déjà adopté l'initiative en ont tiré des bénéfices substantiels.

Depuis son adhésion à la coopération de la Ceinture et de la Route en 2018, la Tanzanie a maintenu une croissance économique soutenue, les investissements chinois y jouant un rôle important. Le niveau d'industrialisation a augmenté en conséquence puisque 60% des investissements chinois sont dans le secteur manufacturier.

Plus d'emplois ont été créés, ce qui a considérablement amélioré l'emploi, et le taux de pauvreté diminue d'année en année. Les capacités de développement humain ont été renforcées par la fourniture de services de santé, d'établissements d'enseignement et de bourses.

Pendant ce temps, l'ICR crée suffisamment d'espace pour que la voix des partenaires de coopération soit entendue.

Les pays africains et les autres pays en développement devraient continuer à saisir de manière proactive les opportunités offertes par les plateformes de coopération et les cadres institutionnels de la Chine pour accélérer le processus visant à atteindre des niveaux de prospérité plus élevés. Fin

Note de la rédaction : Humphrey P. B. Moshi est professeur d'économie et directeur du Centre d'études chinoises de l'Université de Dar es-Salaam en Tanzanie.

Les opinions exprimées dans cet article sont celles de l'auteur et ne reflètent pas nécessairement les positions de l'agence de presse Xinhua.

Rédigé par: Wang Siyang