La Chine reste la première source asiatique d'investissements étrangers à destination de la France pour la deuxième année consécutive

La Chine est restée la première source asiatique d'investissements étrangers à destination de la France pour la deuxième année consécutive, malgré l'impact de l'épidémie de COVID-19 sur les investissements étrangers, selon le "Bilan 2020 des investissements internationaux en France" récemment publié à Shanghai par l'Ambassade de France en Chine.

Laurent Bili, ambassadeur de France en Chine, a déclaré que la France disposait d'infrastructures et d'ingénieurs de haute qualité et d'un fort environnement créatif. "Le gouvernement français accueille toujours les investisseurs chinois", a-t-il ajouté.

Selon le bilan, un total de 53 décisions chinoises d'investissement ont permis de créer 1.697 nouveaux emplois en France en 2020, soit une augmentation de 24% par rapport à 2019. Fin 2020, les investisseurs chinois détenaient plus de 900 entreprises françaises dans divers domaines, employant plus de 50.000 salariés locaux.

En 2020, les projets d'investissement chinois en France se sont principalement axés sur l'installation de sièges en Europe, représentant 32% de l'ensemble des projets chinois et 12% des emplois totaux. Ils se concentrent sur les activités de production, soit 28% du nombre total des projets et 59% des emplois totaux.

Les projets d'investissement chinois jouent également un rôle émergent dans les domaines de la recherche et de l'ingénierie, représentant plus de 10% des nouveaux emplois créés par les investissements étrangers en France l'année dernière. MicroPort, entreprise médicale basée à Shanghai, a réalisé un investissement de 45 millions d'euros en France et a recruté 45 employés supplémentaires entre 2019 et 2020.

Les régions Ile-de-France et Auvergne-Rhône-Alpes ont attiré le plus de projets d'investissement chinois. En 2020, 42% des projets d'investissement étrangers et 33% des emplois dans les entreprises à capitaux étrangers en Ile-de-France étaient liés aux investissements chinois. Ces deux chiffres en Auvergne-Rhône-Alpes s'élèvent respectivement à 15% et 10%.