CNDR: La délocalisation des usines correspond à la tendance de réajustement des structures industrielles mondiales

La Commission nationale du développement et de la réforme(china.org.cn)

La délocalisation des entreprises manufacturières chinoises dans d’autres pays aura un impact limité et contrôlable sur le pays, a déclaré Meng Wei, la porte-parole de la Commission nationale du développement et de la réforme (CNDR), lors d’une conférence de presse mardi.

Mme Meng a expliqué qu’il est normal que certaines entreprises délocalisent leurs usines dans d’autres pays parce que cela correspond à la division industrielle du travail, à la structure industrielle mondiale en mutation et à la transformation de la Chine vers un développement de haute qualité.

Elle a également remarqué que certaines entreprises se délocalisent vers des endroits où les coûts de la main-d'œuvre sont faibles et où les exigences en matière de protection de l'environnement sont moins strictes. D’autres ont délocalisé pour explorer le marché international et très peu d'entreprises ont pris la décision suite aux frictions commerciales sino-américaines.

La délocalisation de la fabrication n’est pas une tâche aisée, car elle implique de nombreux facteurs, tels que les coûts d’exploitation, les chaînes d’approvisionnement, le transport et la culture commerciale. Certaines entreprises parties depuis deux ans sont donc revenues en Chine, a d’ailleurs noté Mme Meng.

Une étude récente a montré que de nombreux fabricants de chaussures de la ville de Dongguan, dans la province du Guangdong, avaient ainsi fermé leurs usines en Asie du Sud-Est pour diverses raisons et étaient revenues en Chine.

Mme Meng a noté que l'ampleur de la délocalisation des entreprises n’était pas importante, la plupart se situant en bas de la chaîne industrielle, ainsi qu’au niveau intermédiaire. L’impact sur la croissance économique, la modernisation industrielle et l'emploi en Chine est par conséquent maîtrisable.

Elle a enfin ajouté que la CNDR collaborera avec d'autres organes pour continuer à promouvoir le développement de haute qualité dans le secteur manufacturier. Les mesures consisteront notamment à approfondir les réformes, à s'ouvrir davantage et à libérer le potentiel de la consommation intérieure. « Je crois qu'avec une série de politiques et de mesures, la plupart des entreprises resteront en Chine pour un développement plus approfondi et davantage d'entreprises investiront en Chine. »