(FCSA) Vers une modernisation conjointe et une communauté d'avenir partagé Chine-Afrique de haut niveau (SYNTHESE)

Publié le: 03-09-2024 Source:  French.xinhuanet.com
fontLarger fontSmaller

BEIJING, 2 septembre (Xinhua) -- Cette année marque le 24e anniversaire de l'établissement officiel du Forum sur la coopération sino-africaine (FCSA). Depuis son lancement, notamment depuis le début de la nouvelle ère, le forum, fidèle au principe "concertation, synergie et partage", a obtenu des résultats remarquables et est devenu un symbole distinctif de la coopération Chine-Afrique, ainsi qu'un bel exemple du renforcement de la coopération internationale avec l'Afrique et de l'approfondissement de la coopération entre les pays du Sud global.

Les parties chinoise et africaine intègrent de manière synergique l'initiative "Ceinture et Route" et l'Initiative pour le développement mondial avec l'Agenda 2063 de l'Union africaine et les stratégies de développement des pays africains, en s'appuyant sur la plate-forme du FCSA. Ensemble, elles mettent en œuvre les dix grands projets de coopération, les huit actions majeures et les neuf programmes de coopération pour continuer à promouvoir l'amélioration et la montée en gamme de la coopération sino-africaine.

Le Sommet du FCSA 2024 se tiendra du 4 au 6 septembre à Beijing, ayant pour thème "S'associer pour promouvoir la modernisation et construire une communauté d'avenir partagé Chine-Afrique de haut niveau". Les deux parties continueront à forger un vaste consensus, à approfondir leur coopération et leur amitié, à avancer ensemble dans la nouvelle marche de la modernisation, ainsi qu'à porter la construction d'une communauté d'avenir partagé Chine-Afrique à un niveau plus élevé.

FRUITS ABONDANTS DE LA COOPERATION

Le long de la côte est de l'Atlantique, au bord du golfe de Guinée, le port autonome d'Abidjan, en Côte d'Ivoire, bourdonne d'activité sur son deuxième terminal à conteneurs. Six grandes grues portuaires et plus de dix portiques automoteurs sont en action, tandis que les véhicules de transport circulent sans cesse et que les conteneurs sont déplacés de manière fluide dans les aires de stockage.

202409024ef944e4afd8402487ffce3ff98eba94_XxjwsfF007014_20240902_CBMFN0A001.JPG

Le port d'Abidjan, en Côte d'Ivoire, le 10 janvier 2024. Abidjan est la plus grande ville et la capitale économique de la Côte d'Ivoire. (Photo : Han Xu)

Le projet, mené par la China Harbour Engineering Company (CHEC), a été entièrement achevé à la fin de 2022. En tant que réalisation importante de la coopération de haute qualité sino-ivoirienne dans le cadre de l'initiative "Ceinture et Route" et de la coopération pragmatique sino-africaine, il a amélioré la cadence de traitement des navires porte-conteneurs, stimulant ainsi le développement économique et social local. Aujourd'hui, le port d'Abidjan est devenu une plaque tournante portuaire majeure en Afrique de l'Ouest, avec une capacité annuelle de traitement d'environ 2,5 millions de conteneurs standards.

Un adage chinois dit à propos du mieux-être du peuple: "Pour s'enrichir, il faut d'abord construire des routes". Au fil des ans, la Chine et les pays africains ont travaillé ensemble pour bâtir et améliorer près de 100.000 km de routes, plus de 10.000 km de voies ferrées, près de 1.000 ponts et quelque 100 ports. Avec le soutien de l'initiative "Ceinture et Route", la coopération dans le domaine des infrastructures entre la Chine et l'Afrique a produit des résultats fructueux, jouant un rôle crucial dans le développement industriel et la transformation économique de l'Afrique.

"L'industrialisation de l'Afrique, qui a démarré tardivement et repose sur des fondations fragiles, ne pourra véritablement se développer qu'en renforçant les infrastructures et en favorisant la connectivité et l'intégration économique. Cela permettra à l'Afrique de produire industriellement à grande échelle et de s'intégrer efficacement dans le marché mondial des produits industriels", explique Costantinos Berhutesfa Costantinos, professeur de politique publique à l'Université d'Addis-Abeba, en Ethiopie.

La Chine a toujours été un fervent partisan de l'exploration de nouvelles voies de modernisation par l'Afrique. Selon Lei Kezhong, ambassadeur du Département des affaires africaines du ministère chinois des Affaires étrangères, ces dernières années, l'enthousiasme des entreprises chinoises dans l'investissement et la coopération en Afrique a considérablement augmenté, et la coopération pragmatique sino-africaine continue d'afficher un bon élan de croissance quantitative et qualitative.

Cette dynamique est illustrée par des initiatives telles que l'investissement de JP Textile Ethiopia PLC, une filiale de la société chinoise Wuxi Jinmao Co., Ltd. Située dans le parc industriel de Hawassa, à environ 340 km de la capitale éthiopienne Addis-Abeba, cette entreprise incarne l'engagement de la Chine dans le renforcement des capacités industrielles de l'Ethiopie.

"A l'époque, nous avancions également en tâtonnant", admet Yang Nan, président de Wuxi Jinmao Co., Ltd. Les différents systèmes juridiques, l'environnement d'investissement inconnu, les changements de politique des changes, et même les coutumes locales ont posé de nombreux défis à la création de l'usine. Après plusieurs années d'efforts, les opérations des deux usines en Ethiopie, à savoir JP Textile Ethiopia PLC et JP Garment Ethiopia PLC, se sont stabilisées. En 2023, leurs exportations ont dépassé 20 millions de dollars, jouant un rôle de plus en plus important dans les exportations de textiles et de vêtements de l'Ethiopie et contribuant continuellement au développement économique du pays.

Construit par la China Civil Engineering Construction Corporation, et inauguré en juillet 2016, le parc industriel de Hawassa est considéré par le gouvernement éthiopien comme un modèle pour la construction d'autres zones industrielles à travers le pays.

Selon une interview accordée à l'Agence de presse éthiopienne par Mathiwos Ashenafi, directeur général du parc industriel de Hawassa, fin mars 2024, 22 entreprises avaient signé des contrats pour établir leurs activités dans le parc, dont 19 sont déjà opérationnelles. M. Ashenafi a mis en lumière l'importante contribution du parc au comblement des lacunes en termes de technologies et de compétences dans le secteur manufacturier éthiopien. Il a également précisé que plus de 25.000 jeunes Ethiopiens avaient acquis des compétences et connaissances vitales grâce à des entreprises installées dans le parc, ce qui a stimulé l'emploi local et le renforcement des capacités.

"La coopération économique et commerciale constitue un stabilisateur et un propulseur des relations sino-africaines", déclare Jiang Wei, responsable du ministère chinois du Commerce. La Chine demeure le plus grand partenaire commercial de l'Afrique pour la 15e année consécutive, le commerce bilatéral atteignant un niveau record de 282,1 milliards de dollars en 2023.

Cette coopération a produit des résultats notables : optimisation de la structure commerciale avec l'importation de produits agricoles africains comme principal vecteur de croissance, augmentation stable de l'investissement, succès remarquables dans les projets d'infrastructures et dynamisme accru dans les secteurs émergents.

En août, la série télévisée chinoise "Happiness Juncao" a profondément marqué les téléspectateurs. Cette œuvre, qui s'inspire du programme d'aide chinoise à l'étranger sur le juncao, adopte un point de vue unique et une narration délicate pour raconter l'histoire émouvante des experts chinois en juncao aidant à réduire la pauvreté à l'étranger.

202409024ef944e4afd8402487ffce3ff98eba94_XxjwsfF007014_20240902_CBMFN0A002.JPG

Lin Zhanxi (à gauche), professeur à l'Université d'agriculture et de sylviculture du Fujian (Chine), visite un atelier de culture de champignons à Kigali, au Rwanda, le 2 août 2024.

Le Juncao, qui signifie littéralement "champignon" et "herbe", est une technique agricole permettant de faire pousser des champignons. Cette technique inventée dans les années 1980 par le professeur Lin a profité à plus de 100 pays, dont le Rwanda. (Xinhua/Ji Li)

Selon l'Agence chinoise de coopération internationale pour le développement, la technologie juncao représente une nouvelle illustration de l'aide chinoise à l'Afrique. Elle a été implantée avec succès et vulgarisée dans des pays tels que la République centrafricaine, le Rwanda, l'Afrique du Sud et le Lesotho, permettant aux populations locales de s'enrichir par la culture de cette herbe et de favoriser le développement vert de ces nations.

Lors du troisième Forum "Ceinture et Route" pour la coopération internationale, la Chine a annoncé la mise en œuvre de 1.000 projets "petits et beaux" au bénéfice de la population, incluant le juncao et le riz hybride. A ce jour, la plupart de ces projets ont déjà été définis en détail et sont en cours de réalisation. Ils seront en grande majorité mis en œuvre en Afrique.

COMMUNION D'ESPRIT ENTRE LES PEUPLES

Les relations entre nations reposent sur l'amitié entre les peuples. La civilisation s'épanouit dans la diversité par l'échange, s'enrichit par l'apprentissage mutuel et se développe par cette réciprocité. Situées sur des continents différents, la Chine et l'Afrique, dans leur quête commune de modernisation, doivent encore plus s'appuyer sur ces échanges et cet apprentissage mutuel pour renforcer la compréhension et la confiance, ainsi que pour favoriser un lien étroit entre leurs peuples.

La Chine et l'Afrique ont chacune établi des centres culturels sur le territoire de l'autre, ont chacune soutenu la participation de leurs troupes à des festivals artistiques internationaux organisés par l'autre, et ont collaboré à l'organisation d'événements de marque tels que "l'Année nationale", "l'Année culturelle" et "Bonne Fête du printemps", approfondissant ainsi la coopération et les échanges culturels.

202409024ef944e4afd8402487ffce3ff98eba94_XxjwsfF007014_20240902_CBMFN0A003.JPG

Tola Tsegaye Alemu (à gauche) ajuste un instrument sous la direction du professeur Zhong Ping, à l'Université de technologie et d'éducation de Tianjin, dans le nord de la Chine, le 19 juillet 2024. (Photo : Sun Fanyue)

Tola Tsegaye Alemu, un Ethiopien âgé de 34 ans, est doctorant à l'Université de technologie et d'éducation de Tianjin et joue un rôle clé au sein de l'atelier Luban en Ethiopie. Arrivé en Chine en 2019 pour poursuivre un master en ingénierie automatique et électrique, il a décidé de continuer vers un doctorat après l'obtention de son master en 2022.

Son lien avec la Chine a commencé par l'atelier Luban. Sensibilisé à l'impact de l'enseignement professionnel auprès des jeunes Africains, le jeune homme a choisi de venir en Chine pour parfaire ses études. "L'atelier Luban représente une opportunité formidable pour les jeunes Africains désireux d'acquérir des compétences techniques. Il offre non seulement des cours de formation, mais aussi une méthode d'enseignement unique", explique le doctorant. A l'issue de son cursus, il espère introduire les méthodes chinoises d'enseignement professionnel en Ethiopie.

En tant que label de renommée internationale de l'enseignement professionnel chinois, la construction de l'atelier Luban a fait preuve d'une grande vitalité. Actuellement, la Chine a construit 17 ateliers Luban dans 15 pays africains, dont l'Egypte, l'Afrique du Sud et le Burkina Faso, visant à former des talents africains dans les télécommunications, la fabrication intelligente, le commerce électronique et d'autres domaines.

Auguste Médéric Beugré, rédacteur en chef de sino-afrique.mag et président du Consortium des journalistes professionnels africains pour le renforcement de la coopération sino-africaine (CJPASA), fait savoir que la modernisation chinoise a apporté de nombreuses inspirations à l'Afrique. Avec l'approfondissement et le développement de la coopération, de plus en plus d'Africains sont désireux de comprendre et de se rapprocher de la Chine.

D'autre part, avec l'augmentation des vols directs et l'assouplissement des politiques de visa, la demande de voyages vers l'Afrique a crû ces dernières années. La coopération touristique entre la Chine et l'Afrique s'est dynamisée. En 2023, le Bureau du groupe dirigeant de l'initiative "Ceinture et Route" a publié un rapport soulignant les accords de coopération touristique bilatérale signés avec 31 pays africains. De plus, 34 pays africains ont été désignés comme destinations pour les voyages de groupes chinois, renforçant ainsi les liens avec 166 jumelages de villes.

La société civile a toujours été un participant et un contributeur important à la coopération sino-africaine. Sous l'égide du concept de communauté d'avenir partagé sino-africaine et du principe "sincérité, pragmatisme, amitié et franchise", les entreprises chinoises, les institutions médicales, les organisations de bienfaisance et autres forces civiles ont apporté des contributions significatives dans les domaines tels que l'amélioration des niveaux de développement industriel et agricole moderne en Afrique, la revitalisation de l'activité économique, l'accélération de la transformation verte, l'amélioration de la gestion des soins de santé et la hausse du bien-être social. Parallèlement, avec l'ouverture croissante de la Chine, de nombreuses entreprises privées africaines sont également venues en Chine pour partager les dividendes du développement chinois.

Dans le domaine des sports, l'Afrique est la principale source de joueurs étrangers pour les compétitions de football chinoises, telles que le Championnat de Chine de football (Chinese Football Association Super League, CSL) et la Ligue 1, avec des joueurs de pays comme le Cameroun, le Nigeria, le Ghana et l'Angola devenant des forces importantes sur les terrains chinois. Le football est l'un des sports les plus populaires en Afrique. Récemment, la "Super Ligue des villages", qui est populaire en Chine, a également commencé à attirer l'attention et à être imitée en Afrique.

202409024ef944e4afd8402487ffce3ff98eba94_XxjwsfF007014_20240902_CBMFN0A004.JPG

Un footballeur lors d'un match de la "Super Ligue des villages d'Afrique" à Parakou, au Bénin, le 25 mai 2024. (Photo : Li Yahui)

En mars de cette année, la "Super Ligue des villages d'Afrique" a été organisée à Parakou, au Bénin, dans le cadre de la Mission chinoise d'appui à la production cotonnière au Bénin (MCAPCB), enrichissant non seulement la vie culturelle sportive locale, mais promouvant aussi les échanges sportifs et culturels entre l'Afrique et la Chine. Shou Xiaoyong, chef de l'équipe technique chinoise, déclare que l'amélioration des conditions matérielles a donné aux populations locales un plus grand désir de poursuites spirituelles et d'échanges.

RÔLE DE GRAND PAYS RESPONSABLE

En mai 2023, des pluies torrentielles et des inondations dévastatrices ont frappé la région de Kalehe, dans la province du Sud-Kivu, en République démocratique du Congo (RDC), causant la mort de plus 400 personnes et détruisant des milliers de maisons. Les inondations ont également détruit le pont de Luzira, coupant ainsi les routes essentielles pour l'acheminement de l'aide humanitaire.

Face à cette catastrophe, les Casques bleus du 26e contingent chinois de maintien de la paix, sous l'égide de la Mission de l'Organisation des Nations Unies pour la stabilisation en RDC (MONUSCO), ont été chargés de reconstruire le pont. Ils ont mené à bien leur mission avec diligence, achevant les travaux avant la date prévue.

202409024ef944e4afd8402487ffce3ff98eba94_XxjwsfF007014_20240902_CBMFN0A005.jpg

Des Casques bleus du génie du 26e contingent chinois de maintien de la paix en République démocratique du Congo (RDC) effectuent des travaux de construction, dans le territoire de Kalehe de la province du Sud-Kivu, en RDC, le 7 juin 2023. (Génie du 26e contingent chinois de maintien de la paix/Distribution par Xinhua)

Bintou Keita, représentante spéciale du secrétaire général des Nations Unies en RDC et cheffe de la MONUSCO, a mis en lumière le rôle crucial de cette construction dans le soutien aux efforts de secours dans la région. Hélène, une villageoise résidant près de la rivière, témoigne : "Ce pont me permet de travailler en toute sérénité dans les champs de l'autre côté de la rivière."

Théo Ngwabidje Kasi, gouverneur de la province du Sud-Kivu, a salué l'intervention des Casques bleus chinois, soulignant leur contribution à la stabilité et au développement local.

La Chine est toujours un fervent partisan de la lutte contre le terrorisme et du renforcement de la stabilité en Afrique. Dai Bing, représentant permanent adjoint de la Chine auprès des Nations Unies, affirme que la Chine est disposée à participer activement à l'Appel conjoint de l'ONU pour la lutte contre le terrorisme en Afrique, à approfondir la coopération avec les agences des Nations Unies dans le cadre du FCSA et du Fonds Chine-ONU pour la paix et le développement, et à soutenir davantage les efforts de lutte contre le terrorisme de l'Afrique.

L'Afrique est le continent ayant la plus forte concentration de pays en développement et représente un maillon faible du système mondial de santé publique. Au cours des plus de 60 dernières années, la mission médicale chinoise à l'étranger a non seulement sauvé d'innombrables vies, mais a également grandement amélioré les niveaux techniques médicaux des pays bénéficiaires, évoluant d'une approche de simple "transfusion" à un véritable "soutien au développement autonome" en formant plus de 100.000 professionnels de santé locaux et en laissant derrière elle des "équipes médicales auto-suffisantes".

En 2014, lors des épidémies d'Ebola en Sierra Leone, au Libéria et en Guinée, la Chine a tendu la main sans hésiter aux peuples africains dans ce moment difficile, jouant un rôle de leader et de modèle dans la communauté internationale. La Chine a été l'un des premiers pays à fournir de l'aide à la Guinée, à la Sierra Leone et à d'autres pays, et le seul pays à fournir un laboratoire et à établir un centre d'observation et de traitement dans la région affectée de l'Afrique de l'Ouest.

Pendant la pandémie de COVID-19, l'Hôpital de l'amitié sino-sierra-léonaise à Freetown, capitale de la Sierra Leone, a été désigné comme hôpital spécialisé pour les patients infectés. Les équipes médicales chinoises ont formé un grand nombre de professionnels de santé locaux, luttant côte à côte contre l'épidémie.

202409024ef944e4afd8402487ffce3ff98eba94_XxjwsfF007014_20240902_CBMFN0A006.JPG

Le chirurgien oto-rhino-laryngologiste He Liyong (à gauche) pose pour une photo avec un enfant et son père venus pour un examen à l'hôpital Princess Marina à Gaborone, capitale du Botswana, le 17 août 2015. (Photo de Xinhua)

On dit souvent que c'est dans le besoin qu'on reconnaît ses véritables amis. "Que ce soit pendant les épidémies d'Ebola ou de COVID-19, la Chine a toujours compté parmi les premiers à nous tendre la main", déclare M. Chernor A. Bah, ministre sierra-léonais de l'Information et de l'Education civique. "Cette amitié nous honore, et j'espère qu'elle perdurera toujours."

Paul Frimpong, directeur exécutif du groupe de réflexion ghanéen Africa-China Centre for Policy & Advisory rappelle que la mise en œuvre conjointe de l'initiative "Ceinture et Route", de l'Initiative pour le développement mondial, de l'Initiative pour la sécurité mondiale et de l'Initiative pour la civilisation mondiale sert de cadre clé qui trouve écho auprès de la communauté d'avenir partagé Chine-Afrique. Le FCSA constitue également une plate-forme importante, rassemblant des dirigeants et des officiels d'Afrique et de Chine pour discuter et renforcer les liens diplomatiques, économiques et sociaux.

Ils sont interconnectés et se renforcent mutuellement, offrant une approche multidimensionnelle pour aborder les défis les plus pressants des deux parties, visant à favoriser un partenariat plus intégré et résilient pour entreprendre des objectifs futurs et créer un avenir meilleur et prospère pour tous, souligne l'expert ghanéen.

Rédigé par: Wang Siyang