La Colombie succède à la Chine à la présidence de la COP16 sur la biodiversité
La ministre colombienne de l'Environnement Susana Muhamad (à gauche) s'adresse aux délégués lors de la présentation du logo de la COP16 lors de la 6e session de l'Assemblée des Nations Unies pour l'environnement (UNEA-6) à Nairobi, la capitale kényane. (Xinhua/John Okoyo)
La 16e réunion de la Conférence des parties à la Convention des Nations unies sur la diversité biologique (COP16) s'est ouverte lundi à Cali, dans le sud-ouest de la Colombie, la Colombie succédant à la Chine à la présidence tournante.
CALI (Colombie), 21 octobre (Xinhua) -- La 16e réunion de la Conférence des parties à la Convention des Nations unies sur la diversité biologique (COP16) s'est ouverte lundi à Cali, dans le sud-ouest de la Colombie, la Colombie succédant à la Chine à la présidence tournante.
Lors de la cérémonie d'ouverture, le ministre chinois de l'Ecologie et de l'environnement, Huang Runqiu, a félicité la Colombie d'avoir accueilli la COP16, qui réunit des délégations de 196 pays.
La ministre colombienne de l'Environnement, Susana Muhamad, a remercié son homologue chinois pour son soutien et a présenté le plan d'action colombien pour la biodiversité, dont l'objectif est de contribuer à la protection et à la conservation de la nature à l'horizon 2030, conformément aux 23 objectifs du Cadre mondial pour la biodiversité de Kunming-Montréal.
Susana Muhamad a déclaré que le gouvernement colombien mobiliserait tous les secteurs pour promouvoir une transformation du mode de vie, en particulier dans l'économie, afin de veiller à ce que la nature ne continue pas à être victime des actions humaines.
"Le gouvernement colombien nous a permis de nous réunir ici et de forger cette coalition de volonté, une coalition visant à faire de la paix avec la nature un objectif stratégique fondamental. Nous devons travailler ensemble sur la base de principes et, pour ce faire, nous devons être totalement transparents", a-t-elle estimé.
Elle a également souligné l'importance d'élargir la participation des populations autochtones aux négociations de la COP16 et de valoriser leurs connaissances dans le cadre de la protection de la planète.
La COP16, qui a officiellement débuté lundi, devrait rassembler plus de 12.000 participants jusqu'au 1er novembre.
