L'Angola signe un contrat pour l'utilisation de laboratoires chinois Huoyan dans sa lutte contre le COVID-19
Lors de la cérémonie de signature de contrat en ligne (Xinhua)
Le gouvernement angolais et la société chinoise BGI Group de Shenzhen ont organisé jeudi une cérémonie de signature de contrat en ligne pour renforcer les capacités de détection du COVID-19 du pays africain.
L'Angola confiera à BGI la construction de cinq laboratoires Huoyan, ou "Oeil de Feu", pour la détection du nouveau coronavirus dans le pays, avec une capacité de détection quotidienne totale de 6.000 échantillons.
Le ministre angolais des Affaires étrangères, Tete Antonio, a indiqué lors de l'événement que l'accord signé non seulement donnerait à l'Angola les capacités de détection du virus nécessaires, mais permettrait également aux cadres angolais d'apprendre des technologies de pointe.
De son côté, la ministre angolaise de la Santé, Silvia Lutucuta, a déclaré qu'elle remerciait la Chine pour son aide dans la lutte contre l'épidémie, ajoutant que l'Angola et d'autres pays dans le monde avaient beaucoup appris des expériences chinoises dans la lutte contre le virus.
Selon Yang Huanming, co-fondateur du groupe BGI et président du BGI Board Gene, le laboratoire Huoyan de BGI a joué un rôle important dans la lutte contre les maladies épidémiques en Chine et dans le monde, et s'est révélé très efficace.
"Plus de 20 pays et régions ont commencé ou sont en cours de négociation pour plus de 70 laboratoires Huoyan, avec un volume total de tests quotidiens qui devrait dépasser les 300.000. Le sultanat de Brunei, les Émirats arabes unis, la Serbie, les Philippines, le Gabon et d'autres pays en ont déjà mis en place", a-t-il dit.
M. Yang a ajouté que le laboratoire Huoyan fabriqué par BGI était équipé d'un équipement automatisé pour l'extraction à haute performance d'acides nucléiques afin d'améliorer l'efficacité de la détection à grande échelle.
Dans le cadre de l'accord de coopération, BGI construira cinq nouveaux laboratoires en Angola, dont un laboratoire sous serre, avec un résultat total de 6.000 échantillons par jour, ce qui permettra de multiplier par dix les capacités nationales d'analyse de l'Angola dans un délai relativement court.