Le développement de la Chine profite à tous les peuples, selon l'ancien président bolivien
Les "politiques socialistes" ont fait de la Chine la deuxième économie mondiale, "une économie productive et complémentaire au profit de tous les peuples", a déclaré l'ancien président bolivien Evo Morales.
Le développement de la Chine contraste fortement avec les comportements "prédateurs individualistes et concurrentiels" des Etats-Unis et de l'Occident depuis des décennies, a relevé M. Morales, également président du parti bolivien Mouvement vers le socialisme, au cours d'un entretien accordé à Xinhua.
Il a exprimé son admiration envers le gouvernement et le peuple chinois pour les accomplissements de la Chine depuis la fondation du Parti communiste chinois (PCC) il y a cent ans.
Les réalisations de la Chine en matière de réduction de la pauvreté ont également impressionné M. Morales, qui a indiqué que le fait que la Chine avait sorti plus de 700 millions de personnes de l'extrême pauvreté "a attiré mon attention".
Donner la priorité aux personnes est une vision partagée par le PCC et le Mouvement vers le socialisme, selon l'ancien président bolivien.
"Ce qui unit (...) le Parti communiste chinois et le Mouvement vers le socialisme (...), ce sont les choses suivantes : priorité au peuple, priorité aux personnes issues d'un milieu modeste, priorité aux pauvres, en quête d'égalité, en luttant et en travaillant pour l'égalité", a expliqué M. Morales.
Ce dernier a fait l'éloge de l'Initiative la Ceinture et la Route (ICR) proposée par le président chinois Xi Jinping, ainsi que des principes de consultation étendue, de contribution conjointe et de bénéfices partagés.
Notant que l'ICR profiterait non seulement au peuple chinois mais aussi à de nombreux autres peuples à travers le monde, M. Morales a exprimé son "respect" et son "admiration" envers le président chinois, le PCC et le peuple chinois "pour avoir projeté la pensée de l'humanité".
Selon M. Morales, la Bolivie a envisagé le projet de construction d'un chemin de fer reliant les côtes Atlantique et Pacifique de l'Amérique du Sud, ce qui profiterait non seulement à la Bolivie mais aussi à d'autres pays d'Amérique du Sud.
En s'alignant sur l'ICR, un tel projet pourrait créer davantage d'espace pour la coopération entre la Bolivie et la Chine, a-t-il estimé.
L'engagement de la Chine en faveur du multilatéralisme, du droit international et des Nations Unies est "extrêmement important" pour relever les défis mondiaux contemporains, a affirmé M. Morales, qui a précisé que les défis actuels, tels que la lutte contre le changement climatique et les inégalités sociales, "ne pourraient être résolus que par une véritable coopération mondiale".
Il a souligné que son pays et la Chine entretenaient des relations marquées par une coopération large et diversifiée et un respect réciproque, qui avaient favorisé le développement de la confiance politique, de la complémentarité économique et de l'apprentissage mutuel.
"La Chine se trouve à plus de 17.300 km de la Bolivie, mais cette distance n'a pas été et n'est toujours pas un obstacle au renforcement de nos liens de fraternité et de coopération", a-t-il ajouté.