Des infrastructures à la formation professionnelle, la coopération sino-africaine ne cesse de s'approfondir
SHENZHEN, 21 août (Xinhua) -- "Mon ami, je t'invite à écouter ma longue histoire du chemin de fer, qui consolide l'amitié et apporte l'espoir [...]" Voici quelques paroles de la chanson "Song of the Mombasa-Nairobi Railway - A Railway to My Hometown" du chanteur kenyan Sudi Boy.
Dans sa chanson, Sudi Boy fait l'éloge du chemin de fer qui, six ans après sa mise en service, a apporté des bénéfices concrets à la population locale.
Première ligne ferroviaire construite après l'indépendance du Kenya, le chemin de fer Mombasa-Nairobi a permis, à travers ses travaux et son exploitation, de créer environ 46.000 emplois dans ce pays d'Afrique de l'Est, entraînant l'essor d'industries locales telles que les matériaux de construction, les machines-outils et la restauration.
Le chemin de fer Mombasa-Nairobi n'est qu'un exemple des nombreux projets de coopération sino-africaine dans le domaine des infrastructures. Selon des données, depuis la création du Forum sur la coopération sino-africaine en 2000, les entreprises chinoises ont aidé les pays africains à construire et moderniser des chemins de fer d'une longueur de plus de 10.000 kilomètres. Un grand nombre d'aéroports, de quais, de centrales électriques et d'autres infrastructures importantes ont vu le jour sur le continent africain, créant plus de 4,5 millions d'emplois.
Du chemin de fer Mombasa-Nairobi au chemin de fer Addis-Abeba-Djibouti, en passant par la densification du réseau haut débit au Bénin et la réduction de la pauvreté en Tanzanie, ces projets ont non seulement créé des emplois en Afrique, mais aussi rapproché la Chine et l'Afrique par leurs résultats fructueux.
Cependant, la coopération sino-africaine ne s'arrête pas là. Comme le dit un proverbe chinois : "Quand un homme a faim, mieux vaut lui apprendre à pêcher que de lui donner un poisson". Ces dernières années, l'aide technique et la formation professionnelle sont devenues une priorité dans la coopération sino-africaine.
En mai, les paysans malgaches ont une nouvelle fois obtenu une bonne récolte de riz. Ce riz hybride introduit de la province chinoise du Hunan a non seulement permis aux agriculteurs d'avoir de quoi se nourrir, mais aussi d'engranger des revenus en vendant le reste de leur récolte. Grâce à la mise en œuvre des programmes de formation agricole, à la création de centres de démonstration des techniques agricoles et à l'envoi d'experts agricoles en Afrique, la Chine a concrètement contribué à la réduction de la pauvreté et au développement durable de l'agriculture en Afrique.
"Les pays africains poursuivent activement une modernisation et un développement indépendants, et la Chine est une source d'inspiration pour nombre d'entre eux", a déclaré Rahamtalla Mohamed Osman Elnor, représentant permanent de l'Union africaine auprès de la Chine. Fin