La coopération dans la Ceinture et la Route contribue à promouvoir la cause des droits de l'homme dans le monde, selon des experts (SYNTHESE)
Le port du Pirée, en Grèce, le 16 janvier 2019. Le développement du Pirée ces dernières années est le résultat encourageant de la coopération entre la Grèce et la Chine dans le cadre de l'initiative la Ceinture et la Route (ICR). (Xinhua/ Wu Lu)
La coopération dans le cadre de la Ceinture et la Route a contribué à promouvoir la cause mondiale des droits de l'homme, a déclaré un groupe d'experts et d'universitaires lors d'un symposium organisé mardi à Genève.
GENEVE, 21 septembre (Xinhua) -- La coopération dans le cadre de la Ceinture et la Route a contribué à promouvoir la cause mondiale des droits de l'homme, a déclaré un groupe d'experts et d'universitaires lors d'un symposium organisé mardi à Genève.
"La coopération dans le cadre de la Ceinture et de la Route a joué un rôle important dans le progrès de la cause des droits de l'homme dans les pays partenaires, car elle a amélioré les infrastructures, apporté des opportunités d'emploi, facilité le commerce, augmenté les revenus des habitants et réduit la pauvreté", a estimé Hu Biliang, doyen exécutif de l'école de la Ceinture et la Route de l'Université normale de Beijing.
Le symposium, sur le thème "Construction conjointe de la Ceinture et la Route et progrès de la cause mondiale des droits de l'homme", a été organisé par la Fondation chinoise pour le développement des droits de l'homme (CFHRD), une ONG chinoise qui se consacre à la promotion du développement de la cause des droits de l'homme. Il s'agit de l'une des réunions sur les droits de l'homme dans le monde qui se sont tenues à Genève en marge de la 54e session du Conseil des droits de l'homme des Nations Unies, du 11 septembre au 13 octobre.
M. Hu, célèbre universitaire chinois spécialisé dans la recherche sur la Ceinture et la Route, a indiqué que les coopérations dans ce cadre accordaient de l'attention aux pays et régions moins développés et donnaient la priorité à la réduction de la pauvreté, à l'emploi et à l'amélioration des moyens de subsistance de la population.
Selon les données publiées par le gouvernement chinois, depuis que l'Initiative la Ceinture et la Route (ICR) a été proposée en 2013, plus de 150 pays et 30 organisations internationales ont signé des documents de coopération. Plus de 3.000 projets de coopération ont été lancés dans le cadre de la coopération entre partenaires chinois et étrangers, impliquant près de 1.000 milliards de dollars d'investissement. Ils ont apporté au moins 420.000 opportunités d'emploi et, selon les estimations de la Banque mondiale, aideront des dizaines de millions de personnes à sortir de la pauvreté.
Zhang Aining, directrice du Centre d'études des droits de l'homme de l'Université des affaires étrangères de Chine, a affirmé que l'ICR était une solution chinoise aux problèmes auxquels le monde est actuellement confronté et à la réalisation des objectifs de développement durable des Nations Unies à l'horizon 2030.
Citant Volker Türk, haut commissaire de l'ONU aux droits de l'homme, Mme Zhang a indiqué que les questions de développement sont à la base de presque tous les défis auxquels nous sommes confrontés. Partout dans le monde, les gens veulent et ont le droit de manger à leur faim, de bénéficier de soins abordables, d'un accès égal à l'éducation, de bonnes perspectives économiques et d'un environnement propre, sain et durable, tandis que la réalité est loin d'en être à la hauteur. Pour atteindre ces objectifs, les pays du monde entier doivent s'engager résolument dans une transformation fondamentale.
D'innombrables "projets de moyens de subsistance" ont été mis en œuvre pour aider les pays partenaires à répondre aux besoins les plus élémentaires de leur population, tels que l'eau potable, le logement, les transports, les services médicaux et l'éducation, et ont permis d'améliorer les moyens de subsistance de base des populations, a relaté Mme Zhang. "L'ICR concrétise les aspirations des populations des pays partenaires à une vie meilleure".
Zhang Wei, vice-président exécutif de l'Institut des droits de l'homme de l'Université chinoise de sciences politiques et de droit, est d'accord avec Zhang Aining. "L'ICR a fourni davantage de possibilités d'emploi dans les pays partenaires, avec de meilleures routes, hôpitaux, écoles et d'autres infrastructures génératrices de revenus", a-t-il confirmé.
"En raison de la nature peu rentable et à long terme des projets d'infrastructure, de nombreux pays en développement ont été laissés seuls et impuissants pendant de nombreuses années. Le mauvais état des routes, des aéroports et des ports maritimes a entravé le développement économique. L'ICR comble ce grand vide pour de nombreux pays en développement et fournit une condition préalable solide pour leur décollage économique. Elle est un bon exemple de mesures prises par le biais de la coopération économique internationale pour parvenir progressivement à la pleine réalisation des droits économiques, sociaux et culturels", a poursuivi cet expert.
Shang Haiming, professeur associé à l'Institut de recherche sur les droits de l'homme de l'Université de sciences politiques et de droit du sud-ouest, a souligné que l'ICR favorisait non seulement le développement des droits de l'homme dans les pays partenaires, mais également la protection de l'environnement écologique dans le monde entier.
"La Chine a introduit le concept d'une ICR verte dans la coopération, en mettant l'accent sur la construction d'une civilisation écologique dans tous les projets et la coopération dans le cadre de l'ICR. Au cours des dix dernières années, de nombreuses politiques et mesures ont été mises en œuvre pour promouvoir les droits environnementaux dans les pays partenaires", a-t-il rappelé.
Zuo Feng, vice-président et secrétaire général de la CFHRD, a noté que cette année marquait le 75e anniversaire de l'adoption de la Déclaration universelle des droits de l'homme, le 35e anniversaire de la Déclaration sur le droit au développement et le 30e anniversaire de la Déclaration et du Programme d'action de Vienne. A l'heure où la gouvernance mondiale des droits de l'homme est confrontée à de sérieux défis, il est particulièrement important de réexaminer l'esprit fondamental de ces documents-programmes, qui a permis de mieux comprendre l'importance de la protection et de la promotion des droits de l'homme.
M. Zuo a observé que les dix années de coopération de la Ceinture et la Route jouent un rôle constructif dans l'amélioration du paysage économique mondial, la promotion du développement et de la prospérité communs, et l'amélioration du système de gouvernance mondiale. Il est largement reconnu que cette coopération a apporté des contributions positives au développement mondial et au progrès des droits de l'homme.
"Je pense que l'ICR peut aider de nombreux pays car certains de ses piliers sont la coopération, le développement et le bien-être de la population", a conclu Catherine Fiankan-Bokonga, correspondante de l'ONU et vice-présidente du Club suisse de la presse, qui a participé au symposium.