L'Afrique du Sud déclare avoir bénéficié de l'accueil du sommet des BRICS
Des gens marchent près du lieu du 15e sommet des BRICS à Johannesburg, en Afrique du Sud, le 21 août 2023. (Xinhua/Zhang Yudong)
Les avantages que l'Afrique du Sud a retirés de l'organisation du 15e sommet des BRICS dépassent les coûts engendrés par la conférence pour le pays, a déclaré mercredi le département sud-africain des Relations internationales et de la Coopération (DIRCO).
JOHANNESBURG, 1er novembre (Xinhua) -- Les avantages que l'Afrique du Sud a retirés de l'organisation du 15e sommet des BRICS dépassent les coûts engendrés par la conférence pour le pays, a déclaré mercredi le département sud-africain des Relations internationales et de la Coopération (DIRCO).
"La liste des bénéfices récoltés par l'Afrique du Sud est sans fin. Parmi les nombreuses priorités que l'Afrique du Sud s'était fixées pour ce sommet figurait le renforcement du partenariat entre les BRICS et les pays africains. De fait, les dirigeants des BRICS ont réaffirmé leur soutien à l'Agenda 2063 de l'Union africaine. Plus particulièrement, ils ont fait part de leur soutien à la mise en œuvre de la Zone de libre-échange continentale africaine par le biais d'une coopération économique et financière entre les BRICS et les pays africains", a indiqué le DIRCO dans un communiqué.
Cette déclaration est intervenue après que l'Alliance démocratique, un des partis d'opposition du pays, a publié un communiqué affirmant que l'Afrique du Sud avait dépensé 180 millions de rands (environ 9,7 millions de dollars américains) pour ce qu'elle a décrit comme "le sketch des BRICS".
"Comme l'a déjà rapporté le DIRCO, même s'il est vrai qu'un peu plus de 100 millions de rands ont été attribués à l'organisation du Sommet des BRICS, les avantages économiques pour la ville de Johannesburg dépassent de loin les 100 millions de rands versé par le DIRCO", a expliqué le DIRCO dans son communiqué.
L'Afrique du Sud a également pour objectif de tirer parti de ses relations politiques et économiques avec les autres pays du groupe BRICS, afin notamment de relever les défis que sont la pauvreté, le chômage et les inégalités au moyen d'un renforcement du commerce, des investissements, du tourisme, du développement des capacités et des transferts de technologie au sein des BRICS, a souligné le DIRCO.
"BRICS" est l'acronyme d'un mécanisme de coopération des marchés émergents, qui comprend le Brésil, la Russie, l'Inde, la Chine et l'Afrique du Sud. Lors du sommet des BRICS qui s'est tenu en août en Afrique du Sud, les dirigeants des cinq pays sont convenus d'inviter six autres pays à les rejoindre : l'Argentine, l'Egypte, l'Ethiopie, l'Iran, l'Arabie saoudite et les Emirats arabes unis. Leur adhésion prendra effet le 1er janvier 2024.