"La Ceinture et la Route" devrait doper le développement en Afrique et au Moyen-Orient
Publié le: 25-08-2017 Source: French.xinhuanet.com
L'initiative chinoise "la Ceinture et la Route" devrait offrir aux pays d'Afrique et du Moyen-Orient, tels que le Soudan ou le Koweït, davantage d'opportunités et leur permettre de coordonner leurs propres stratégies de développement, estiment des responsables et des experts de ces régions.
Proposée en 2013 par le président Xi Jinping, cette initiative vise à établir un réseaux d'infrastructures et d'échanges commerciaux reliant l'Asie à l'Europe et l'Afrique le long des anciennes Routes de la soie.
Le Koweït a été l'un des premiers pays arabes à avoir signé un accord de coopération avec la Chine dans ce cadre et il est l'un des premiers membres fondateurs de la Banque asiatique d'investissement pour les infrastructures (BAII) initiée par Beijing.
Pays dont 94% des revenus à l'exportation proviennent du gaz et du pétrole, l'émirat cherche à moderniser ses structures économiques et à inverser les déséquilibres démographiques et immobiliers.
En 2010, le gouvernement koweïtien a présenté son plan national de développement baptisé "Koweït 2035", censé transformer le pays en un centre financier régional à cette date au moyen de 164 projets de développement stratégique.
En de telles circonstances, l'initiative "la Ceinture et la Route" lui offre une chance d'optimiser ses structures économiques et coïncide parfaitement avec "Koweït 2030", souligne l'économiste Cheng Yongru, conseiller commercial à l'ambassade de Chine au Koweït.
Selon les Douanes chinoises, le commerce sino-koweïtien a atteint 5,47 milliards de dollars au premier semestre 2017, en hausse de 28,6% sur un an. En 2016, il a représenté 9,37 milliards de dollars.
Comme le Koweït, l'Arabie saoudite a elle aussi conçu son plan national de développement, "Vision saoudienne
2030". Présenté l'an dernier, il entend à diversifier l'économie de la monarchie très dépendante du pétrole.
En tant que deuxième économie mondiale, la Chine jouit d'un atout compétitif dans le secteur manufacturier et l'ingénierie industrielle, des secteurs où l'Arabie saoudite a besoin de se développer, note Salim al-Jamadi, un politologue saoudien réputé
Favoriser cet alignement de "la Ceinture et la Route" avec "Vision saoudienne 2030" va faciliter la transformation économique du royaume wahhabite et profiter aux peuples des deux pays, assure-t-il.
Sur le continent africain, les relations sino-soudanaises ont atteint de nouveaux sommets après que Beijing et Khartoum ont convenu d'élever leurs liens vers un niveau plus avancé.
"Les deux pays se dirigent vers une consolidation de leurs liens permanents sur la base de bénéfices mutuels et de partage d'un développement équilibré", confie à Xinhua le politologue soudanais Mohamed Hassan Saïd.
"Depuis la visite en 2015 à Beijing du président soudanais Omar el-Béchir, où il a convenu avec son homologue chinois Xi Jinping d'élever les liens bilatéraux à un niveau plus stratégique, les deux pays ont connu un progrès remarquable de leurs relations dans tous les domaines", observe-t-il.
Ils "peuvent exploiter tous leurs potentiels et nouer de nouveaux partenariats économiques, particulièrement dans le domaine de l'agriculture, où le Soudan dispose d'un énorme réservoir de main-d'oeuvre, de terres fertiles et de ressources en eau, tandis que la Chine possède une technologie agricole avancée", poursuit M. Saïd.
Et d'ajouter que le Soudan a été l'un des premiers pays à saluer les projets de "la Ceinture et la Route", dont il bénéficiera tout particulièrement, notamment en consolidant ses relations avec la Chine.
"Cette initiative devrait relancer les activités commerciales du Soudan, tant internes qu'externes, et lui offrir de grandes opportunités d'investissements à la faveur des énormes projets que la Chine entend mener dans les pays concernés", conclut-il.
Proposée en 2013 par le président Xi Jinping, cette initiative vise à établir un réseaux d'infrastructures et d'échanges commerciaux reliant l'Asie à l'Europe et l'Afrique le long des anciennes Routes de la soie.
Le Koweït a été l'un des premiers pays arabes à avoir signé un accord de coopération avec la Chine dans ce cadre et il est l'un des premiers membres fondateurs de la Banque asiatique d'investissement pour les infrastructures (BAII) initiée par Beijing.
Pays dont 94% des revenus à l'exportation proviennent du gaz et du pétrole, l'émirat cherche à moderniser ses structures économiques et à inverser les déséquilibres démographiques et immobiliers.
En 2010, le gouvernement koweïtien a présenté son plan national de développement baptisé "Koweït 2035", censé transformer le pays en un centre financier régional à cette date au moyen de 164 projets de développement stratégique.
En de telles circonstances, l'initiative "la Ceinture et la Route" lui offre une chance d'optimiser ses structures économiques et coïncide parfaitement avec "Koweït 2030", souligne l'économiste Cheng Yongru, conseiller commercial à l'ambassade de Chine au Koweït.
Selon les Douanes chinoises, le commerce sino-koweïtien a atteint 5,47 milliards de dollars au premier semestre 2017, en hausse de 28,6% sur un an. En 2016, il a représenté 9,37 milliards de dollars.
Comme le Koweït, l'Arabie saoudite a elle aussi conçu son plan national de développement, "Vision saoudienne
2030". Présenté l'an dernier, il entend à diversifier l'économie de la monarchie très dépendante du pétrole.
En tant que deuxième économie mondiale, la Chine jouit d'un atout compétitif dans le secteur manufacturier et l'ingénierie industrielle, des secteurs où l'Arabie saoudite a besoin de se développer, note Salim al-Jamadi, un politologue saoudien réputé
Favoriser cet alignement de "la Ceinture et la Route" avec "Vision saoudienne 2030" va faciliter la transformation économique du royaume wahhabite et profiter aux peuples des deux pays, assure-t-il.
Sur le continent africain, les relations sino-soudanaises ont atteint de nouveaux sommets après que Beijing et Khartoum ont convenu d'élever leurs liens vers un niveau plus avancé.
"Les deux pays se dirigent vers une consolidation de leurs liens permanents sur la base de bénéfices mutuels et de partage d'un développement équilibré", confie à Xinhua le politologue soudanais Mohamed Hassan Saïd.
"Depuis la visite en 2015 à Beijing du président soudanais Omar el-Béchir, où il a convenu avec son homologue chinois Xi Jinping d'élever les liens bilatéraux à un niveau plus stratégique, les deux pays ont connu un progrès remarquable de leurs relations dans tous les domaines", observe-t-il.
Ils "peuvent exploiter tous leurs potentiels et nouer de nouveaux partenariats économiques, particulièrement dans le domaine de l'agriculture, où le Soudan dispose d'un énorme réservoir de main-d'oeuvre, de terres fertiles et de ressources en eau, tandis que la Chine possède une technologie agricole avancée", poursuit M. Saïd.
Et d'ajouter que le Soudan a été l'un des premiers pays à saluer les projets de "la Ceinture et la Route", dont il bénéficiera tout particulièrement, notamment en consolidant ses relations avec la Chine.
"Cette initiative devrait relancer les activités commerciales du Soudan, tant internes qu'externes, et lui offrir de grandes opportunités d'investissements à la faveur des énormes projets que la Chine entend mener dans les pays concernés", conclut-il.
Rédigé par: HAN Shasha