La Chine aide les nations « la Ceinture et la Route » à sauver leurs vestiges culturels
Une femme passe devant une pagode endommagée après un tremblement de terre à Bagan, au Myanmar, le 25 août 2016. (China.org.cn)
La diplomatie chinoise du patrimoine culturel contribue à l'émergence de la « communauté d'avenir partagé » ; dans ce cadre, la Chine va ainsi renforcer la coopération transfrontalière en matière de préservation des sites historiques et d'archéologie conjointe en 2018, en coordination avec l'initiative « la Ceinture et la Route ».
Ce plan est basé sur un protocole d'accord conclu par les dirigeants des différents pays en mai lors du Forum « la Ceinture et la Route » pour la coopération internationale à Beijing.
Au Cambodge, la restauration du temple de Ta Keo à Angkor Wat, dirigée par la Chine, sera ainsi achevée l'année prochaine, a indiqué Xie Bing, chef du bureau exécutif de l'administration d’État du patrimoine culturel, lors d'une conférence de presse vendredi à Beijing. Les travaux de restauration, qui ont débuté en 2010, ont été l'un des plus importants programmes d'aide de la Chine en faveur du patrimoine culturel étranger.
Des touristes regardent une pagode endommagée après un tremblement de terre à Bagan, au Myanmar, le 25 août 2016. (China.org.cn)
En 2017, la Chine comptait 23 projets de coopération transfrontalière dans 16 pays dédiés à la conservation de sites historiques ou archéologiques.
À Katmandou, au Népal, l'Académie chinoise du patrimoine culturel a commencé à diriger la restauration de la tour Basantapur de neuf étages située sur la place Durbar en août. La zone, construite aux 17e et 18e siècle et naguère une destination touristique importante, a été détruite par un tremblement de terre en 2015.