FEM : le président mondial de PwC se dit optimiste quant aux perspectives de l'économie chinoise (INTERVIEW)

Un terminal à conteneurs automatisé du port en eau profonde Yangshan de Shanghai, dans l'est de la Chine, le 17 mai 2022. (Xinhua/Ding Ting)

Le président mondial du géant de la comptabilité PricewaterhouseCoopers (PwC), Bob Moritz, a déclaré lundi être optimiste quant aux perspectives de l'économie chinoise grâce à la forte croissance de sa base de consommateurs, ses avancées technologiques et sa position de première exportatrice.

DAVOS (Suisse), 17 janvier (Xinhua) -- Le président mondial du géant de la comptabilité PricewaterhouseCoopers (PwC), Bob Moritz, a déclaré lundi être optimiste quant aux perspectives de l'économie chinoise grâce à la forte croissance de sa base de consommateurs, ses avancées technologiques et sa position de première exportatrice.

"Vous avez une large base de consommateurs nationaux qui ont encore beaucoup de besoins", a-t-il expliqué à Xinhua lors de la réunion annelle 2023 du Forum économique mondial (FEM).

Selon lui, la Chine est probablement l'un des pays les plus avancés en matière d' "utilisation de la technologie de manière nouvelle et différente".

Par ailleurs, la Chine, en tant que premier pays exportateur, a le potentiel pour devenir un leader mondial dans la production de biens de consommation de haute qualité ainsi que dans le développement technologique.

En octobre dernier, le Fonds monétaire international (FMI) a abaissé ses prévisions de croissance économique mondiale à 2,7% pour 2023, mais a prévu une croissance de 4,4% pour la Chine.

Commentant les perspectives de croissance de celle-ci, M. Moritz a estimé que "c'est important pour les citoyens chinois et c'est important pour le monde alors que nous réfléchissons à la façon dont cela affecte les ressources, les biens, les services et le développement économique".

M.  Moritz a également souligné l'importance de la mondialisation et la nécessité de renforcer la coopération commerciale entre la Chine et le reste du monde à l'avenir.

Il a estimé que "la mondialisation a parfois été considérée comme un gros mot ou un mot vide de sens. Je ne suis pas d'accord avec cela. Le monde a besoin du commerce mondial".

"Le monde est confronté à des problèmes qui ne sont pas spécifiques à un pays et délimités par des frontières géographiques (...) Nous devons renouer avec le monde en pensant à la façon de résoudre nos problèmes. Nous devons réunir tous les acteurs autour de la table", a-t-il conclu.