L’océan, berceau de la vie de la Terre, s’étend de la côte dorée jusqu’au ciel. Les marées qui vont et viennent jour et nuit portent le rêve de voyage de l’humanité de génération en génération. Aujourd’hui, l’initiative « la Ceinture et la Route » a réveillé les anciennes routes maritimes et a de nouveau relié la civilisation chinoise à la civilisation mondiale.
Au Ghana, dans le golfe de Guinée, en Afrique de l’Ouest, les ouvriers du projet du nouveau terminal à conteneurs de Tema au Ghana, entrepris par CHEC avec la participation dans la construction de la Third Engineering Company of CCCC Fourth Harbour Engineering Co., Ltd., adhèrent toujours au nouveau concept de développement de coexistence harmonieuse entre l’homme et la nature, pratiquent le nouveau concept de développement vert à leur manière et explorent une route vers la construction verte à l’étranger.
Le bénévolat éveille la conscience sur la protection de l’environnement des habitants locaux
Le Ghana, connu sous le nom de la « Côte dorée », a connu un développement économique rapide ces dernières années, mais le problème de la pollution de l’environnement a également suivi. À proximité de la zone de construction du projet, les filets de pêche que les pêcheurs remontaient de la mer étaient souvent bourrés de déchets tels que des sacs plastiques et des canettes, et ils jetaient arbitrairement ces déchets à proximité de la zone de construction, causant des effets néfastes sur l’environnement du chantier.
En raison du manque de sens de la protection de l’environnement, les populations locales semblent être habituées à la présence des ordures qui les entourent. CHEC n’est pas indépendante de son environnement. Sans sensibiliser les habitants à la protection de l’environnement, elle ne pourra pas assurer à lui-même son bien-être. Lors de la réunion de lancement de la mise en place du Département Environnement, Responsabilité Sociale et Autorisation (ESP) du projet, tout le monde était d’accord avec le fait que la conscience écologique du public et des employés locaux sera le principal problème à résoudre dans la démarche de protection de l’environnement du projet. Le concept de « grande protection de l’environnement » a ainsi vu le jour.
« Il n’y a que le premier pas qui coûte. Nous devons d’abord créer un dynamisme. Nous organiserons donc une activité de volontariat de la protection de l’environnement dans la Journée mondiale de l’environnement ! » En regardant les gilets bleus volontaires venant de CCCC, Liu Wei, le secrétaire du projet de port à conteneurs de Tema au Ghana de CCCC Fourth Harbour Engineering Co., Ltd., a envisagé un plan. Une activité de bénévolat de protection de l’environnement dont l’objectif initial était de « promouvoir le concept de protection de l’environnement, protéger l’écosystème local » a été lancée avec succès.
Avec le soutien du maître d’ouvrage MPS et de l’agence de conseil en ingénierie AECOM, CHEC a rapidement organisé une équipe d’environ 300 bénévoles, dont près de 100 proviennent du maître d’ouvrage, de l’agence de conseil et de certaines entreprises aux capitaux chinois, et environ 200 autres sont des bénévoles venus de la communauté locale. Les membres de l’équipe viennent de différents pays tels que la Chine, le Ghana, l’Inde, les Philippines, l’Afrique du Sud, la France etc. Les membres de l’équipe, malgré leurs différentes couleurs de peau et leurs ethnies, ont profité de leur temps libre pour acquérir par eux-mêmes des connaissances sur la protection de l’environnement, mis en valeur leur expertise et mené activement des activités de bénévolat. Lors du nettoyage des ordures sur la plage, ils ont installé des panneaux publicitaires sur lesquels on peut lire « Utilisation optimale des ressources en eau », « Prévention contre les marées noires » et « Travail vert » aux endroits bien visibles. Les bénévoles ont organisé des conférences, des exercices pratiques et des activités interactives de questions-réponses sur la protection de l’environnement, ce qui ont attiré plus de 1 000 personnes, et le concept de protection de l’environnement « à la mode » est rapidement devenu populaire.
« Les bénévoles ont tout d’abord inventé de petits objets utiles. Ils ont successivement conçu des interrupteurs temporisés et des pompes automatiques qui aident à économiser l’eau et l’électricité. Ensuite, la direction du projet a mis en place les règles selon lesquelles tous les véhicules sur site doivent être certifiés par les autorités locales de protection de l’environnement, un label vert d’économie d’énergie et de réduction des émissions doit être obtenu avant que les véhicules ne soient mis en route. Le département de la protection de l’environnement du projet inspecte régulièrement les locaux publics où sont consommées l’électricité et l’eau, et répare les équipements en temps opportun pour réduire le gaspillage discret », a déclaré Kumar, responsable indien du département ESP.
Avec l’expansion continue de l’influence des activités, les divers milieux ont commencé à accorder une attention particulière à la protection de l’environnement. « Ces actions nous ont montré la gentillesse des entreprises chinoises pour soutenir la protection de l’environnement et l’éducation, et nous espérons que les entreprises chinoises pourront continuer à transmettre une telle gentillesse au Ghana », a déclaré Daniel, PDG d’un établissement d’enseignement local, lors d’une collecte de dons sous le thème de la protection de l’environnement, organisée par CHEC.
En organisant les différentes activités de bénévolat en vue de la protection de l’environnement, le concept de protection de l’environnement a non seulement été transmis à tout le personnel du projet, mais aussi progressivement aux résidents de la communauté locale. Une série d’activités d’échange ont fourni une plate-forme permettant aux habitants locaux d’apprendre les connaissances concernées, d’être conscients de l’importance de la protection de l’environnement, et d’établir progressivement une bonne conscience écologique.
Éclairer le chemin de retour pour les petites tortues
Sur la plage près du camp du projet se trouve une rangée de filets d’ombrage verts et oranges. Dedans, sur le sol sablonneux, on peut voir de petites collines avec des étiquettes numérotées et certaines sont entourées de petites cages en bambou. Ce lieu apparemment mystérieux est en fait le « centre de maternité des tortues » établi par CHEC.
La période de ponte et d’éclosion des tortues marines au large des côtes du Ghana s’étend de novembre de chaque année à mars de l’année suivante. Afin d’assurer la ponte et l’éclosion normales des tortues marines dans la zone de construction ESP du projet et de minimiser l’impact sur l’environnement local, CHEC a établi une base d’éclosion pour les tortues marines en novembre 2017 et a embauché des professionnels locaux pour prendre en charge le rassemblement et l’éclosion intensive des œufs pondus par les tortues sauvages le long de la côte. Ils se sont occupés aussi du retour des nouveau-nés à la mer. Récemment, les tortues ont commencé à éclore les unes après les autres. « Le nombre de bébés tortues nouvellement enregistrés a dépassé 700 », a déclaré Yan Fa, responsable du département de protection de l’environnement du projet.
Le chenal d’entrée du port a une longueur d’environ 3 400 mètres, une largeur de 225 mètres, une profondeur de 19 mètres. La quantité totale de dragage est d’environ 7 millions de mètres cubes. La zone de construction du projet se situe juste dans la zone de pêche, où il existe de riches poissons et autres animaux marins. « Si la protection de la biodiversité n’est pas prise en compte dans la construction, certains dommages entraînés seront irréparables dans le futur », a déclaré Yang Jianchong, directeur général du projet. Il a clairement reconnu dès le début la situation sérieuse de la protection biologique.
Afin de ne pas détruire la biodiversité, CHEC a mis en place un système de travail centré sur « le renforcement de la sensibilisation, la sécurisation des ressources et le suivi global », pour effectuer un suivi trimestriel de la situation de biodiversité de la faune et de la flore benthiques. À l’heure actuelle, le plancton, la flore et la faune benthiques, les animaux et plantes de la zone intertidale, la végétation, les oiseaux et les poissons sont tous inclus dans le périmètre de surveillance de CHEC. Cela lui permet d’agir dans un objectif précis durant les travaux de protection biologique.
« Par exemple, nous chassons les poissons avant chaque opération de dynamitage du récif. Nous avons également signé un contrat de surveillance des mammifères marins et des tortues avec l’agence tierce de Ghana Wild Life Society. Une patrouille de protection de la vie marine a également été établie, qui effectue tous les jours une surveillance le long de la plage. Lorsque nous découvrons les œufs des tortues et d’autres animaux marins, nous prenons des mesures de protection efficaces en temps opportun pour assurer l’équilibre écologique et offrir un canal vert pour la reproduction de la vie marine dans la zone de construction. Le centre de maternité des tortues est seulement une miniature de notre travail de protection environnementale », a déclaré Yan Fa.
Tous les efforts seront payants. Après l’application d’une série de mesures cohérentes, les petites tortues mignonnes et naïves sont devenues la référence de CHEC. La protection biologique a été hautement reconnue par les autorités ghanéennes, le maître d’ouvrage, les agences de conseil, les résidents de la communauté et les grands médias tels que la presse Xinhua, et est devenue un exemple représentatif des entreprises chinoises qui remplissent leurs responsabilités sociales. Ce canal écologique vert facilite le retour des animaux marins à la mer et démontre également le sens des responsabilités sociales dont fait preuve CHEC.
« Ne laissons aucune goutte de pétrole couler dans la mer »
« La construction verte ne concerne pas seulement le sol, mais aussi le ciel et l’eau ». a expliqué Liu Wei, « La surveillance en temps réel et la gestion professionnelle sur le bruit, les particules de poussière et les hydrocarbures constituent notre forte barrière pour défendre un Tema vert. »
On ne perd pas son temps à aiguiser ses outils. Afin de surveiller efficacement l’environnement, CHEC a investi plus de 100 000 yuans pour acheter des détecteurs de gaz, des moniteurs de particules de poussière, des sonomètres et des moniteurs de bruit. De plus, des véhicules spéciaux surveillent chaque jour l’environnement entre le site de construction du projet et la carrière située à 60 km du site. Grâce au suivi scientifique, on contrôle strictement l’impact des travaux sur l’environnement. En outre, CHEC a également acquis des packs de traitement des marées noires en dépensant près de 70 000 yuans pour pouvoir faire face efficacement à une éventuelle pollution des hydrocarbures pendant la construction.
« Ne laissons aucune goutte de pétrole couler dans la mer » est le slogan de CHEC pour protéger l’écologie de la zone marine de construction, et la gestion minutieuse reflète également sa volonté de créer un « Tema vert ». La prévention est mise en priorité, et on la combine avec l’aménagement. CHEC a pris des mesures préventives à l’avance pour une éventuelle pollution. Le pack de traitement des marées noires est « l’arme secrète » contre le danger discrète de la pollution marine. CHEC a installé un dispositif de prévention des marées noires sous chaque équipement mécanique afin de réduire le danger de pollution liée aux marées noires.
« La direction du projet possède près de 20 navires de construction de différentes tailles. Si nous ne prenons pas des mesures préventives dès le début, une fois qu’un problème surgit, il impactera fortement la construction de l’ensemble du système vert du projet. En fonction des différentes caractéristiques de chaque navire de construction, des packs de traitement de marées noires sont mis en place pour minimiser la pollution marine », a déclaré Yang Jianchong.
De plus, afin de réduire la pollution et les gâchis susceptibles d’être causé par le rejet des ordures, CHEC a également mis en place une « décharge verte » spéciale, et fait le nettoyage régulièrement. La « décharge verte », gérée par un groupe spécial, trie toutes sortes de déchets, transforme les déchets en trésor et économise les ressources. Les déchets solides recyclables, tels que les ferrailles et les bois de rebut, sont récupérés et réutilisés, tandis que les déchets solides non recyclables et les ordures ménagères sont placés dans les sites correspondants et nettoyés régulièrement.
« On effectue le nettoyage tous les jours. On procède au déparasitage, à la désinfection et au nettoyage du site. C’est vraiment un site propre et ordonné, et s’il n’y a pas de signes spécifiques, personne ne peut reconnaître qu’il s’agit d’une décharge », a déclaré Liu Wei.
« Notre passe stratégique verte est à la fois terrestre, aérienne et marine », a déclaré Yang Jianchong en souriant. Les déchets solides de la production et de la vie quotidienne générés sur le navire étaient régulièrement transférés dans une « décharge verte » et il est strictement interdit de rejeter directement les déchets dans la mer. En même temps, dans la zone de construction du projet, il y a des règles strictes en ce qui concerne l’heure, les matériaux et l’endroit de l’incinération. Il est interdit de brûler le linoléum, le caoutchouc, le plastique, les ordures et d’autres substances qui produisent des fumées toxiques et nocives et des gaz odorants, afin de construire sérieusement une barrière verte « terrestre-aérienne-marine » pour la protection de l’environnement du port de Tema.
Le nouveau terminal à conteneurs de Tema prend forme, le ciel bleu et l’océan se rejoignent, et les mouettes blanches volent bas, tapotant agilement la mer. La protection de l’environnement et la construction conjointe d’un foyer vert dans la construction du nouveau terminal à conteneurs de Tema au Ghana sont une miniature de la prise des responsabilités sociales par CHEC. Au cours des dernières années, CHEC a obtenu des résultats fructueux en aidant ses employés à se développer, en créant une harmonie dans la communauté et en poursuivant un développement durable de l’environnement.
